Les résistances aux anthelminthiques des strongles gastro-intestinaux des petits ruminants : où en est-on en 2022 et quelles perspectives s’offrent à nous ?
Auteurs
Résumé
En France, les diverses investigations menées principalement depuis les années 90 montrent la résence de résistances aux anthelminthiques chez les 3 principaux strongles pathogènes des petits ruminants, dans des proportions variables selon la filière et parfois selon la localisation. Si la situation de certaines familles telles que les benzimidazoles et, dans une moindre mesure, les dérivés d’aminoacétonitrile avec le lévamisole, semble presque banalisée, certains élevages peuvent encore compter sur ces molécules. D’autres résistances plus récentes, comme la résistance à l’éprinomectine dans les filières laitières ou au monépantel en ovin allaitant, sont d’autant plus préoccupantes qu’elles sonnent pour certains élevages, respectivement l’incapacité de traiter sans temps d’attente en lactation ou l’absence de famille de molécule anthelminthique pleinement efficace. Ces constats plaident une fois de plus pour l’adoption d’une gestion intégrée du parasitisme, entre autres pour conserver l’efficacité des anthelminthiques actuels le plus longtemps possible.
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