L’expression des chaleurs chez la vache laitière : quoi de neuf ?
Auteurs
Résumé
L’acceptation du chevauchement, comportement spécifique des chaleurs n’accompagne environ qu’une ovulation sur deux en race Holstein. Les autres signes sexuels ne sont pas spécifiques mais leur augmentation de fréquence permet de détecter spécifiquement les chaleurs. De 10% à 15% des ovulations ne sont accompagnées d'aucun signe comportemental. La durée des chaleurs a diminué de 18-20 h dans les années 80 à environ 14 h, voire 4-9 h en se basant que sur la seule acceptation du chevauchement. Leur intensité (nombre d'acceptations du chevauchement) a également été réduite. Le taux de réussite à l'IA est moindre lorsque la détection des chaleurs n'est pas réalisée par acceptation du chevauchement. Certains des facteurs de variation de l'expression des chaleurs sont bien connus : présence d'une autre vache en chaleurs, sol meuble ou déplacement… Le profil de cyclicité post-partum influe également sur les chaleurs de mise à la reproduction. L'effet du niveau de production laitière sur les chaleurs a pu être montré et ceci séparément de l'effet de l'amaigrissement post-partum. Pour les autres races que la Holstein, il existe peu de références. Il semblerait que les ovulations silencieuses et les chaleurs discrètes (sans acceptation du chevauchement) soient plus rares. Des travaux additionnels sont nécessaires pour confirmer ce dernier résultat.
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