L’insémination ovine en France.
Auteurs
Résumé
En France, après une forte progression des années 1970 au début des années 2000, le nombre d’inséminations artificielles (IA) ovines se situe aux alentours de 850 000 ce qui représente environ 13,2 % du cheptel national de brebis. Toutefois, il existe un fort déséquilibre entre le secteur laitier (41.9 % du cheptel inséminé) et le secteur allaitant (4.4 % du cheptel inséminé). Par ailleurs, l’activité est très saisonnière : 89 % des IA sont réalisées de mai à septembre en élevage ovin lait et 79 % de mars à juillet en élevage ovin allaitant. Plus de 99% des IA ovines sont pratiquées en semence fraîche sur oestrus induit. 3177 béliers de 25 races étaient présents dans les 12 centres d’IA ovin en activité en 2006. La moyenne annuelle de doses produites par bélier est de 265 variant de 350 pour les béliers en diffusion à 100 pour les béliers en testage. Les résultats moyens de fertilité sur oestrus induit fluctuent de 55 à 75 % en fonction de la production (lait ou viande, reproducteurs ou diffusion), du type de femelle (adultes ou agnelles) et de l’année. Les points clés de la réussite à l’IA sont le respect strict du protocole et de la prise en compte des principaux facteurs conditionnant la fertilité.