Lutte contre la tique du bétail en Nouvelle-Calédonie : intérêt de méthodes alternatives aux traitements chimiques
Auteurs
Résumé
En Nouvelle-Calédonie, la tique Rhipicephalus (Boophilus) australis entraine des pertes économiques considérables dans les élevages. Alors que les acaricides sont de moins en moins efficaces pour gérer ces infestations parasitaires, un programme de lutte intégrée a été testé dans neuf élevages de Limousines, Charolaises et Blondes d’Aquitaine en Nouvelle-Calédonie entre 2017 et 2020. Cet essai associant l’utilisation d’un vaccin contre les tiques, des mesures de gestion agronomique et le recours aux traitements chimiques si besoin a permis de réduire le nombre de traitements acaricides de 40,2%. Les résultats présentés indiquent qu’il est possible d’élever des races sensibles aux tiques dans des conditions tropicales en ayant recours à un usage limité des acaricides.
Abstract
In New Caledonia, the Rhipicephalus (Boophilus) australis tick causes considerable economic losses to livestock farmers. As acaricides are becoming less and less effective in managing these parasitic infestations, an integrated pest management programme was tested on nine Limousin, Charolais and Blonde d'Aquitaine farms in New Caledonia between 2017 and 2020. The trial combined the use of a tick vaccine, agricultural management measures and the use of chemical treatments when necessary. It resulted in a 40.2% reduction in the number of acaricide treatments. Our results indicate that it is possible to rear tick-susceptible breeds under tropical conditions with limited use of acaricides.
D'autres articles
Découvrez aussi nos formations
25 novembre 2024
5 jours
Bovin laitier · Bovin viande · Bovins