MAÎTRISE DU PARASITISME DES RUMINANTS AU PÂTURAGE ET RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT. Les vétérinaires à l’heure du troisième plan national d’action en faveur des milieux humides
Auteurs
Résumé
Le débat sur l’impact environnemental des traitements antiparasitaires des bovins a dé- buté en France il y aura bientôt 30 ans. Cristallisé au début des années 2000 autour de l’usage de l’ivermectine, accusée alors de nuire indirectement à la dégradation des bouses en pâture, il a gagné depuis en profondeur. S’il ne constitue sans doute pas aujourd’hui un enjeu écologique majeur, il relève tout à la fois d’une légitime demande de la société de réduction des intrants chimiques en élevage, et de la nécessaire sauvegarde des écosystèmes naturels, qui rendent des services multiples et essentiels. C’est dans cet esprit que s’inscrit le troisième plan national d’action en faveur des milieux humides qui prévoit formellement la publication d’un document de synthèse sur les méthodes de diagnostic et de conseil sur la gestion durable du parasitisme en milieu humide. Aux côtés des acteurs de la préservation de l’environnement et du monde agricole notamment, les vétérinaires sont appelés à y apporter une contribution importante.
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