Méthodologie d’approche d’un problème de troubles respiratoires en atelier de taurillons.
Auteurs
Résumé
En 2002, la région Pays de Loire, avec 8 700 éleveurs pour 221 600 jeunes bovins produits, a représenté 25% de la production française de taurillons (1). L’engraissement est réalisé dans différents types d’ateliers, et représente un atelier complémentaire d’une autre production dans beaucoup d’élevages (12). On rencontre aussi des engraisseurs spécialisés qui n’ont pas d’autre activité d’élevage. Ils ne sont toutefois pas nombreux. Pour les engraisseurs occasionnels, l’engraissement de petits lots ne constitue qu’un complément d’activité par rapport à un atelier principal d’élevage laitier, allaitant ou de polyculture par exemple. Les animaux d’origine laitière ou de race à viande selon le type de production sont allotés vers 9 à 10 mois d’âge (poids moyen de l’ordre de 350 kg) et sont ensuite abattus vers l’âge de 18 mois avec un objectif de poids de sortie de 750 à 800 kg ce qui correspond à un GMQ de l’ordre de 1500 g/j. En dehors des élevages « naisseurs-engraisseurs sans achat » qui n’engraissent que les animaux nés sur l’exploitation, de jeunes bovins de boucherie viennent donc constituer ou compléter les lots d’engraissement. Ils proviennent généralement de plusieurs élevages naisseurs différents issus de différents bassins français de production de jeunes bovins. Regroupés dans des centres d’allotement, les taurillons vont ensuite être envoyés chez les engraisseurs. Les maladies respiratoires demeurent la principale cause de trouble de santé observée pour ce type de production. Ainsi, dans une étude récente sur les jeunes bovins de boucherie en atelier d’engraissement, les troubles respiratoires représentaient à eux seuls les 3/4 de la morbidité en début d’engraissement, avec une fréquence individuelle d’animaux malades de 13% des individus mis en lot (3). Toutefois, leur origine multifactorielle (13) rend parfois l’approche de ces affections difficile en pratique courante. La démarche proposée est fondée sur celle du diagnostic individuel et transposée au niveau de l’atelier de jeunes bovin. Elle sert ainsi de guide et permet d’établir une méthodologie simple d’approche des troubles respiratoires en atelier d’engraissement.
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