Parasitisme du cheval âgé.
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Résumé
L’animal a pris une place prépondérante dans la vie de tous les jours. Même dans la vie familiale, il est devenu l’objet de toutes les attentions. Et s’il est vrai que la gériatrie équine suscite un intérêt croissant de la part des praticiens vétérinaires, que la prise en charge et les soins des chevaux âgés sont donc une des préoccupations montantes de l’industrie du médicament équin et il faut noter qu’il existe encore bien peu d’études ou de données sur ce sujet et encore moins sur l’épidémiologie, la prévalence et l’impacte du parasitisme chez le cheval âgé. Ce constat est dû aux progrès de la médecine vétérinaire et surtout au changement de perception du statut du cheval (plus animal de compagnie qu’animal de rente). La population de chevaux âgés ne cesse d’augmenter (de 7 à 20% de la population totale d’équidés). Il n’est plus rare désormais d’avoir à gérer des chevaux de 30 ans. Or c’est une population qui vit majoritairement en extérieur et qui dépend étroitement du degré de surveillance octroyé, des conditions environnementales (climat, densité, déclivité du sol..) Les boiteries, l’amaigrissement chronique, les coliques et le syndrome de cushing font partie des quatre grands motifs d’euthanasie des chevaux âgés. Parmi les facteurs de risque, le parasitisme figure en bonne position.