Pathologie néonatale canine.
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Résumé
La pathologie néonatale est une source fréquente d'incertitude puisque les conduites diagnostique et thérapeutique doivent s'adapter non pas à la taille du patient mas à son immaturité transitoire. L'utilisation de l'arsenal thérapeutique disponible doit s'assortir d'une parfaite maîtrise des besoins du nouveau-né. Le choix d'un traitement tiendra compte des contraintes liées à son administration, dictées par les différences pharmacologiques par rapport à celles de l'adulte. Le décès de chiots nouveau nés constitue toujours une amère déception pour l'éleveur, et l'on estime à environ 10 à 30 % la mortalité des chiots entre la naissance et la 7e semaine (12% en moyenne), avec 65% des cas de mortalité observés avant les 15 premiers jours. Ces statistiques, confrontées au prix d'un chiot, font de la pathologie néonatale une préoccupation majeure des éleveurs et des cynophiles ; il s'agit cependant d'un aspect de la pathologie canine qui a été souvent délaissée comparativement à l'étude des maladies infectieuses du chien après sevrage. La pathologie néonatale canine prend généralement un aspect épizootique même si la composante contagieuse n'est pas systématique. Elle regroupe des affections liées à l'immaturité physiologique du chiot, à des anomalies génétiques, à une incidence maternelle et / ou de l'environnement.
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