Pathologie urinaire de la truie en gestation : résultats d’enquêtes de terrain
Auteurs
Résumé
Les affections urinaires sont toujours bien présentes dans les élevages français. En raison de la proximité entre l’appareil urinaire et l’appareil génital, elles provoquent souvent des troubles de la reproduction et de la mise bas. Parfois, elles sont également la cause de mortalités brutales, ou de réformes anticipées. Une truie sur 5 est positive au test urinaire «nitrites». La prévalence «nitrites» augmente avec le rang de portée et surtout le stade de gestation. C’est en effet en deuxième moitié de gestation que le test «nitrites» possède la meilleure sensibilité. Il faut ainsi privilégier les contrôles urinaires sur les truies en fin de gestation pour cibler les individus contaminés et les traiter pour éviter les complications. Lorsqu’une truie présente une bactériurie significative, elle présente quasi-systématiquement des lésions de cystite associées. Les truies contaminées sèvrent 1,1 porcelet en moins par an, et ont un intervalle sevrage saillie fécondante plus long de 2,64 jours. L’impact économique est estimé à 20 euros par truie présente et par an.
Abstract
Urinary diseases are still very present in the French swine breedings. Because of the proximity between the urinary tract and the genital apparatus, urinary infections often cause reproduction and parturition disorders. Sometimes they also cause sudden death and anticipated culling. A sow out of five is positive to the nitrite urinary test. The “nitrite” prevalence increases with parity and especially with the gestation stage. The sensitivity of the nitrite test is the best during the second half of the gestation. Urinary controls have thus to be performed rather at the end of the gestation period in order to target contaminated individuals and to treat them to avoid complications. When a sow is showing a significant bacteriuria, she quasi systematically shows associated cystitis lesions. Contaminated sows produce 1,1 weaned piglet per year less than the others and their weaning-to-service interval is increased by 2,64 days. The economical impact is estimated around 20 euros per sows per year.
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