Présentation du réseau d’épidémio-surveillance des mycoplasmoses des ruminants VIGIMYC et rappels sur les mycoplasmoses caprines
Auteurs
Résumé
Afin d’assurer l’épidémio-surveillance de la péri-pneumonie contagieuse bovine, un réseau passif a été créé : il s’agit du réseau d’épidémio-surveillance des mycoplasmoses des ruminants (VIGIMYC). En plus de ce rôle, le réseau permet également d’identifier les différentes espèces de mycoplasmes isolés chez les ruminants (bovins, caprins et ovins) et de suivre leur évolution. Il s’agit d’une collaboration entre les laboratoires d’analyses et l’AFSSA de Lyon. L’AFSSA assure l’identification gratuite des souches, ce qui lui permet en retour de se constituer une collection représentative des souches de mycoplasmes isolées chez les ruminants sur l’ensemble du territoire français. Cette collection sert de support à des investigations épidémiologiques ainsi qu’à la recherche. Les mycoplasmoses caprines sont dues à plusieurs espèces de mycoplasmes M. mycoides subsp. mycoides biotype Large Colony, M. capricolum subsp capricolum, M. putrefaciens et M. agalactiae) et se traduisent par un ensemble de symptômes diversement associés (arthrite, mammite, pneumonie) pouvant toucher aussi bien les jeunes que les adultes. L’identification du mycoplasme nécessite des milieux particuliers et est indispensable car les traitements (essentiellement à base de macrolides) sont lourds. L’antibiogramme n’est pas réalisé en routine car il est de réalisation délicate. Le traitement doit être long (8 à 10 jours) et précoce mais la guérison bactériologique est illusoire. La prévention repose principalement sur des mesures sanitaires.
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