Prévention des affections utérines bovines
Auteurs
Résumé
Compte tenu de leur fréquence et de leur impact majeur sur l'économie de l'élevage, les affections utérines méritent de faire l'objet de mesures de prévention. Les pistes médicamenteuses (avec administration au vêlage ou dans les premiers jours post-partum) se révèlent peu efficaces, qu'il s'agisse d'antibiotiques, d'ocytocine, de prostaglandines, de probiotiques ou d'anti-inflammatoires. L'approche la plus efficace (et qui a le mérite de s'appliquer à la plupart des affections du post partum) est la gestion de la ration dès le début du tarissement et au cours des trois premières semaines post partum. L'équilibre énergétique est la cible principale, vitamine E et sélénium lors de statut déficitaire, et probablement vitamine A. Le dosage au cours de la première semaine post partum du bétahydroxybutyrate permet d'avoir une bonne évaluation du statut énergétique du troupeau et du risque ultérieur d'affection utérine. La prévention des affections utérines ne relève donc pas de mesures spécifiques, mais s'inscrit plutôt dans une bonne gestion de la période de tarissement et du premier post-partum. L'attention doit se porter particulièrement sur l'équilibre énergétique. A plus long terme, une sélection génétique sur l'intensité de la réponse immunitaire serait intéressante à évaluer.
D'autres articles
N°74 Mai-juin 2014 Page 11
Toutes espèces · Clientèle
Le GTV Algérie en réunion de travail aux JNGTV
Découvrez aussi nos formations
06 janvier 2025
5 jours
Bovin laitier · Bovin viande · Bovins