Prévention des zoonoses chez les professionnels de l’élevage : point de vue de l’infectiologue
Auteurs
Résumé
Le panorama du risque zoonotique pour l’Homme évolue au fil des changements épidémiologiques des maladies, de la diffusion des mesures d’hygiène et sans doute aussi du développement des thérapeutiques à impact immunologique en médecine humaine. Dans le cadre des zoonoses non alimentaires, le risque pour les professionnels de l’élevage est bien établi, à côté de celui des autres professionnels de la filière de l’alimentation d’origine animale et des vétérinaires, notamment pour la fièvre Q et les chlamydioses. Parmi les maladies à potentialité d’émergence on peut citer les infections à germes résistants aux antibiotiques, et l’hépatite E chez les immunodéprimés de la filière porcine par exemple. Devant une maladie respiratoire, un tableau fébrile inexpliqué, comme dans la perspective de recours à des thérapeutiques immunosuppressives chez un éleveur ou sa famille, le médecin généraliste a tout intérêt à rentrer en contact directement ou par l’intermédiaire de son patient, avec le vétérinaire en charge de l’élevage, pour discuter de ce risque zoonotique.
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