Protection vaccinale du veau.
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Résumé
L’apparition d’infections digestives ou respiratoires chez le veau est le résultat d’une conjonction de facteurs de risque liés au veau, aux agents pathogènes et à l’environnement. Plus généralement, un veau qui n’absorbe pas, une quantité suffisante d’immunoglobulines durant les premières heures de vie a un risque accru de développer une entérite, une broncho- pneumonie ou une septicémie au cours des six premiers mois. En revanche, les veaux sont mieux protégés si la concentration en protéines totales plasmatiques est supérieure à 50 g/l. Dans le but de diminuer l’expression clinique des infections, la vaccination du veau peut être utilisée pour induire une réponse mémoire protectrice. Lorsque la précocité des infections n’est pas compatible avec le développement d’une immunité d’origine vaccinale, il faut préférer la vaccination de la vache gestante dans le but d’augmenter la quantité d’immunoglobulines spécifiques présentes dans le colostrum. Lorsque la vaccination et le transfert de l’immunité sont correctement réalisés, l’échec des mesures vaccinales préventives est le plus souvent lié à une pression d’infection trop élevée ou à la présence d’un pathogène différent de celui contenu dans la préparation vaccinale. La vaccination doit être accompagnée de la mise en oeuvre de mesures préventives visant à diminuer la pression d’infection.
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