Retour d’expérience sur l’innocuité des autovaccins
Auteurs
Résumé
Les autovaccins sont partiellement réautorisés chez les ruminants domestiques depuis 2 ans. Qu’en est-il de leur innocuité ? Sur le terrain, très peu de données sont disponibles sur leur utilisation en élevage bovin. Des essais réalisés en espèces caprine et ovine montrent que les adjuvants aqueux génèrent moins de réactions délétères locales et générales que les adjuvants huileux. Mais ils immunisent également de façon moins intense le système immunitaire. L’innocuité est en jeu aux différentes phases de réalisation et utilisation de l’autovaccin. Le vétérinaire est au coeur des différentes étapes. En effet, il doit respecter certains critères pour le prélèvement de la matrice qui servira à isoler la bactérie visée. C’est lui qui choisit l’adjuvant, en concertation avec le laboratoire, afin de prescrire l’autovaccin avec le schéma posologique le plus adapté. Le laboratoire préparateur a l’obligation de suivre les bonnes pratiques de préparation et de transport même s’il ne teste pas l’innocuité de l’autovaccin préparé. Enfin la personne qui administre l’autovaccin doit se placer dans des conditions optimales en termes de température de produit, de contention, de lieu et matériel d’injection. L’innocuité dépend donc de nombreux facteurs.