Suivi ovarien et induction de l’ovulation.
Auteurs
Résumé
Des rappels sur le suivi ovarien de l’ovulation et l’induction de l’ovulation sont faits. Quelques données nouvelles dans le domaine sont présentées, enfin des réponses aux questions les plus fréquemment évoquées sont abordées. En plus d’une étude bibliographique, une analyse rétrospective des suivis de 623 ovulations sur les juments du troupeau de l’ENVN a été réalisée. Le suivi folliculaire ne se justifie que si la jument est en oestrus. Les modifications présentées par le follicule préovulatoire ne sont pas constantes ou n’apparaissent que dans les 6 heures précédant l’ovulation ce qui rend sa prédiction délicate lors de suivi quotidien. L’ovulation ne survient pas préférentiellement la nuit et se produit alors que le follicule mesure entre 30 et 70 mm de diamètre avec une variation d’une jument à l’autre et pour la même jument d’un cycle à l’autre. Un gros follicule ne signifie pas systématiquement une ovulation imminente, des croissances folliculaires en phase lutéale et en début de gestation surviennent tout comme des anovulations chez des juments en oestrus. L’induction de l’ovulation est un outil intéressant, l’hCG demeure la molécule de référence, deux analogues de la GnRH disposent d’une AMM vétérinaire en France la buséréline (Réceptal®) en injections itératives ou la desloreline (Ovuplant®) en implants sous cutané.
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N°61 septembre 2011 Page 20
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