Syndrome de Cushing (PPID*) et Syndrome Métabolique Équin (SME).
Auteurs
Résumé
La dysendocrinie la plus fréquente chez le Cheval est la Maladie de Cushing, correspondant à une dérégulation des secrétions de la Pars intermedia. Le diagnostic est essentiellement clinique, l’hirsutime et la modification de répartition des graisses étant deux signes très fréquents. Un traitement est possible, par le Pergolide, améliorant notablement la qualité de vie du cheval atteint. Une seconde dysendocrinie est maintenant davantage reconnue, le Syndrome Métabolique équin, qui se développe lorsque l’obésité de cheval devient constante, importante et que le manque d’exercice s’y associe. La fourbure vient rapidement compléter le tableau clinique. Sur le long terme, seul un traitement hygiénique peut être efficace, souvent difficile à mettre en place lorsque la fourbure est trop avancée.