Un exemple de l’apport des médecines complémentaires dans la gestion de la reproduction

Résumé

En quelques années, la profession vétérinaire est passée de « embaucher » à « recruter ». Puis, à cause de la pénurie de candidats et de l’importance de disposer des plus grands talents au sein de son entreprise, désormais « recruter » passe d’abord par « attirer ». Car l’enjeu est bien de donner envie, de susciter la préférence pour que les candidats choisissent de travailler dans sa clinique plutôt que dans d’autres, d’être attractif pour le candidat. Le changement de paradigme du recrutement est brutal : il y a 20 ans, la clinique recrutait en faisant une sélection. Désormais ce sont les candidats, en position de force car numériquement moins nombreux que les places à pourvoir, qui décident de où, quand et comment ils vont travailler. Et il semblerait que cela ne soit que le début pour le recrutement vétérinaire avec un déficit projeté de 400 diplômés français par an jusqu’en 2023. Cette valeur représente la différence entre les besoins identifiés, en particulier en activité canine et le nombre de vétérinaires formés par an et sortants des 4 écoles françaises. Alors travailler son attractivité est un nouvel enjeu majeur pour les vétérinaires comme dans de nombreux secteurs. Cela conduit cer-taines entreprises à développer une véritable marque employeur, c’est-à-dire travailler son employabilité comme une marque, avec une démarche marketing et beaucoup de communication à destination des candidats potentiels.