Une alternative à l’usage systématique d’antibiotiques par voie orale chez le veau diarrhéique est-elle possible ? Mise en place au sein d’un cabinet vétérinaire.
Auteurs
Résumé
Il est communément admis que le 1er traitement de la diarrhée du veau est la réhydratation. Dans notre pratique quotidienne, un traitement anti infectieux est dans tous les cas mis en place. Il s’appuie sur un choix pragmatique le plus souvent, parfois rationnel mais son action bénéfique est reconnue (Roch, 2004). Nous connaissons malgré cela un problème d’efficience de nos interventions. De plus, les gestes techniques de perfusion sont aujourd’hui réalisés par un nombre grandissant d’éleveurs. L’agrandissement des troupeaux, les contraintes économiques et environnementales ont conduit nos clients à de nombreuses améliorations concernant la conduite de l’élevage du veau nouveau né. Le recours à la vaccination est largement répandu même si celle-ci est parfois réalisée de façon incomplète ou incorrecte. Dans ce contexte technico-économique difficile et en perpétuelle évolution, l’appel de l’éleveur pour soigner un veau atteint de diarrhée est au sein de notre cabinet de moins en moins fréquent. C’est pourquoi, nous avons tenté au sein de notre structure de faire évoluer nos pratiques : 1. réalisation d’un examen clinique le plus complet possible : prise de température, évaluation de l’habitus, de l’état de déshydratation, froideurs des extrémités, évaluation du pH urinaire et réalisation du test Uriscreen ® (Quenay, 2009 ; Radigue, 2007). 2. proposition d’approches préventives (Guin, 2005) 3. utilisation raisonnable de l’antibiothérapie Ainsi lors de nos visites, au chevet du veau malade, le diagnostic d’affection est aisément posé. Le diagnostic étiologique est souvent délicat. Alors comment faire ? Doit-on prescrire de façon systématique une antibiothérapie par voie orale ?
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