Utilisation de la coproscopie parasitaire dans la gestion de traitements anthelminthiques en effectifs équins : résultats de suivis d’élevage.
Auteurs
Résumé
Contrairement aux pays du nord de l’Europe, en France, la gestion médicale du parasitisme équin est souvent effectuée sans fondements scientifiques objectifs. Bien que l’on sache qu’il n’existe pas, en termes de cyathostomoses, de relation excrétion coproscopique – infestation, le traitement anthelminthique des individus fortement excréteurs (plus de 200 opg) permet de réduire notablement le risque parasitaire tout en préservant une population refuge garante de la prévention d’apparitions de résistances aux antiparasitaires. La coproscopie a aussi le mérite de révéler d’autres familles parasitaires que les strongles. Deux élevages ont été suivis en coproscopie parasitaire du printemps 2009 à l’automne 2009 pour l’un, au printemps 2010 pour le second. La disparité des niveaux d’excrétion tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif interpelle. L’intérêt de ce suivi coproscopique est patent. La prescription antiparasitaire a été adaptée aux résultats obtenus dans le premier élevage ; des investigations complémentaires sont prévues et en cours dans le second élevage. Cette première approche montre à quel point il est important d’effectuer le plus souvent possible des diagnostics parasitaires avant prescription.
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