Vaccins viraux à façon : modalités et actualités
Auteurs
Résumé
Les médicaments vétérinaires jouent un rôle majeur en santé publique. Ils peuvent avoir un impact en santé animale, en santé humaine mais aussi sur l’environnement. La prévention et le contrôle appropriés des maladies animales reposent en partie sur le recours à la vaccination des animaux. Force est de constater qu’il n’existe pas toujours de vaccins autorisés sur le marché pour répondre à la pathologie rencontrée ou pour l’espèce cible. Le recours à la vaccination permet de diminuer l’usage des antimicrobiens dans le cas de maladies infectieuses. En effet, la résistance aux antibiotiques est un problème majeur de santé publique, demandant une prise de conscience collective de la nécessité d’un usage prudent et encadré de cette catégorie de médicament. Les autovaccins permettent de répondre de manière ciblée à un manque de disponibilité de vaccins avec AMM. Cette approche ne concerne que les autovaccins bactériens. En effet, concernant les souches virales, la technologie (selon des coûts et délais raisonnables) ne permet pas encore d’administrer un vaccin viral préparé directement à partir d’un prélèvement réalisé dans ce même élevage. Pour les vaccins viraux, on fait appel à des banques de virus afin de préparer, à façon, le vaccin viral qui répondra aux troubles diagnostiqués par le vétérinaire prescripteur. Dans tous les cas, une évaluation préalable de la qualité sera nécessaire. Ces vaccins viraux à façon sont préparés dans des établissements autorisés. Les autovaccins et les vaccins viraux à façon permettent ainsi de disposer d’un arsenal thérapeutique plus large pour répondre à des besoins thérapeutiques rencontrés dans les élevages.
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JNGTV GTV2021 Page 635
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