La transplantation embryonnaire.
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Résumé
Depuis les années 80, la transplantation embryonnaire permet aux éleveurs de valoriser leurs femelles par la vente d’embryons ou la production de mâles destinés aux CIA français, voire européens. L’embryon est également un moyen d’introduire un meilleur potentiel génétique ou une autre race. En cas d’apparition d’un problème sanitaire grave sur le troupeau, l’embryon est, sous réserve de quelques contraintes sanitaires définies par le législateur, le moyen efficace de stocker temporairement de la génétique. Suite à une récolte, les embryons peuvent être sexés puis sont soit transférés sur les receveuses, ou congelés. Malgré le suivi des animaux, des pathologies, des anomalies et des spécificités sont parfois révélées à différents moments d’une opération de production d’embryons. L’efficacité de la transplantation sur le terrain fait qu’elle n’a pas été détrônée par la fécondation in vitro ou le clonage. L’amélioration de son efficacité et de sa rentabilité est plutôt liée à l’utilisation de semence sexée, voire à terme à la recherche des marqueurs génétiques directement sur une biopsie. En fonction de l’objectif choisi par l’éleveur, le praticien doit adapter son conseil sanitaire lors de la préparation de la transplantation. Il peut également aider à la gestion des conditions d’élevage, en particulier une ration bien gérée limite les risques d’échec.
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