Prise en charge de la douleur et du temps post-opératoire lors de chirurgie à la ferme : quoi de neuf ?
Auteurs
Résumé
Lors d’interventions chirurgicales courantes chez les bovins (chirurgie digestive, césarienne, chirurgie de l’ombilic, écornage), un certain nombre de complications inhérentes à la procédure, telles que, notamment, la douleur ou le développement d’un iléus postopératoire, risquent rapidement de compromettre le succès de la procédure elle-même (augmentation de la morbi-mortalité). Dès lors, une prise en charge efficace, préventive ou curative, à la fois de la douleur et d’éventuelles complications postopératoires paraît être une des clés de la réussite en chirurgie bovine. La douleur en premier lieu ne doit pas être négligée et être maîtrisée aussi précocement que possible, en faisant appel à des traitements analgésiques classiques (anesthésiques locaux, anti inflammatoires, alpha 2 agonistes, opioïdes), utilisés en association (analgésie multimodale) et adaptés notamment à l’intensité douloureuse rencontrée ou escomptée. Parmi les complications postopératoires, l’iléus reste un problème majeur. Sa prévention et son traitement reposent à la fois sur une analgésie efficace et sur le recours à des traitements prokinétiques encore mal connus et peu utilisés chez les bovins, notamment du fait de leur disponibilité (A.M.M.). Si l’érythromycine semble aujourd’hui la molécule la plus convaincante, d’autres traitements restent à explorer tels que la lidocaïne par voie générale.
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