Elaboration d’une démarche harmonisée de diagnostic différentiel des avortements chez les Petits ruminants, ovins, caprins
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Résumé
Chez les Petits ruminants, ovins, caprins, dans un contexte fréquent d’avortements en série, la mise en place d’une démarche de diagnostic différentiel à l’échelle du troupeau est essentielle. Après recueil des commémoratifs, prise en compte du contexte épidémiologique et examen clinique des avortons et femelles ayant avorté, des hypothèses étiologiques peuvent être formulées. Le plus souvent cependant, compte tenu de l’absence de signes pathognomoniques, il est nécessaire de recourir à des analyses de laboratoire. Outre la brucellose, certaines maladies, en raison de leur fréquence et de leurs impacts économiques voire zoonotiques, doivent être recherchées en première intention : fièvre Q, chlamydiose, toxoplasmose et, le cas échéant, salmonellose abortive ovine ou border disease. Il s’agit alors d’établir un diagnostic de groupe reposant sur un ensemble d’analyses conduites sur plusieurs animaux et fondé sur l’interprétation d’une combinaison de résultats. Le diagnostic direct (i.e. la mise en évidence de É l’agent infectieux) doit être privilégié ; les analyses sérologiques de groupe, en mettant en évidence une circulation récente des agents infectieux, permettent d’étayer ou de confirmer l’étiologie suspectée. Des arbres décisionnels ont été élaborés sur cette base. L’interprétation des résultats est toujours subordonnée à la qualité des échantillons, à la sensibilité et la spécificité des techniques diagnostiques mises en oeuvre, à la nature et au nombre des résultats obtenus.
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JNGTV 2006 Page 413
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