Fièvre Q chez les Petits ruminants, ovins, caprins : impact de l’épidémie néerlandaise et mesures envisageables
Auteurs
Résumé
L’épidémie récente de Fièvre Q humaine aux Pays-Bas, attribuée aux élevages caprins de certaines zones de ce pays, a entraîné des mesures drastiques. Les experts s’accordent à dire que la situation rencontrée dans cette région, notamment en termes d’épidémiologie humaine, reste exceptionnelle. La filière caprine hollandaise en reste meurtrie, la mise à la reproduction des femelles dans les foyers restant interdite. En France, l’ANSES a réaffirmé le risque nul à négligeable représenté par l’ingestion de produits laitiers (ou carnés) provenant de troupeaux atteints cliniquement. Aujourd’hui, la maîtrise de cette infection en troupeaux de Petits ruminants, ovins, caprins passe d’abord par un diagnostic précoce et fiable, basé principalement sur la PCR. Cet article résume l’historique, l’impact et les mesures (diagnostic, traitement, prévention) envisageables.
Abstract
The recent Q fever epidemic in Holland, attributed to goat farms in some areas of the country, caused drastic measures to be taken. Experts agree that the situation encountered in this region, notably in terms of human epidemiology, was exceptional. The Dutch goat production system remains dramatically affected and it is forbidden to breed females in areas which remain contaminated. In France, the ANSES has reaffirmed that there is no or a negligible risk associated with the consumption of milk (and meat) from clinically infected herds. Today, the control of this infection in small ruminant herds is based on an early reliable diagnosis, mainly using PCR. This paper summaries the build-up, the impact and the possible measures (diagnostic, treatment and prevention) which can be used.
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JNGTV 2007 Page 645
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