Bilan des facteurs de stress des vétérinaires en cabinet
Auteurs
Résumé
Le stress au travail peut se définir comme les conséquences physiques et mentales de l’ensemble des contraintes exercées au travail sur les individus et les capacités de ceux-ci à y faire face. Un premier bilan des facteurs de stress en cabinet vétérinaire a été réalisé en utilisant le questionnaire de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), qui dépend du ministère du Travail. Il a été additionné de questions spécifiques. 494 réponses de vétérinaires et 438 d’auxiliaires ont été reçues. Il émerge que les vétérinaires sont surtout en situation de travail « actif », avec tout de même un pourcentage de travailleurs tendus supérieur à la population générale. Les gardes et les astreintes apparaissent comme principaux facteurs de stress pour les vétérinaires. Arrivent ensuite les exigences professionnelles (quantité de travail) et émotionnelles (relation client). L’insécurité socio-économique, les rapports sociaux, l’autonomie et les conflits de valeurs apparaissent comme des facteurs de stress moins importants.
Abstract
Stress at work can be defined as the physical and mental consequences of all the constraints experienced by individuals and their capacity to cope with them. An assessment of stressors in veterinary practice was carried out using the questionnaire developed by the Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Directorate for the Coordination of Research, Studies and Statistics, or DARES), which is part of the work Ministry. Additional specific questions were added to the questionnaire. A total 494 responses from veterinary surgeons and 438 from veterinary assistants were received. It emerges that veterinarians are in "active" work situations and have higher stress levels than those of the general population. The main stressors for veterinary surgeons are when they are ‘on-call’ and when they have to work ‘out-of-hours’. Secondary stressors include the high work load and the emotional context of work (customer relationships). Economic insecurity, social relationships, autonomy and conflicting values appear to be less important stressors.