La dermatose nodulaire contagieuse : état des connaissances et situation épidémiologique en Europe

Thèmes

Infectiologie

Espèces

Bovins

Source

Bulletin n°92

Page(s)

De 71 à 80

Auteurs

Gilles Meyer

Claude Saegerman, Jean-Pierre Ganière, Philippe Caufour, Kris Clercq, Philippe Jacquiet, Claire Hautefeuille, Florence Etore, Jordi Casal, Renaud Maillard, Stéphane Bertagnoli

Résumé

La dermatose nodulaire contagieuse est une maladie virale à transmission majoritairement vectorielle passive à fort impact économique qui est classée comme un danger sanitaire de première catégorie en France. Longtemps confinée à l’Afrique, elle s’est ensuite propagée au Moyen Orient, faute de moyens disponibles pour la contrôler. Elle est apparue en 2014-2015 à Chypre puis en Grèce et a atteint en 2016-2017 plusieurs pays des Balkans. Face à l’extension de l’épizootie, les états membres touchés de l’UE, en coordination avec la commission européenne, ont mis en place des mesures de contrôle, notamment la vaccination, qui ont permis un arrêt de l’extension et la disparition de la quasi-totalité des foyers en 2017. Néanmoins, la maladie circule toujours à bas bruit en Turquie et en Russie justifi ant les mesures de vigilance dans le cadre de la veille sanitaire internationale.

Abstract

Lumpy skin disease: present knowledge and the epidemiological situation in Europe.

Lumpy skin disease (LSD) is a viral disease which is predominantly transmitted via a passive vector. It has a high economic impact and is classified as a significant health hazard in France. Long confined to Africa, it spread to the Middle East, due to a lack of resources made available to control it. It appeared in 2014-2015 in Cyprus and Greece and in 2016-2017 reached several Balkan countries. In response to the spread of this epizootic disease, the affected EU Member States, in coordination with the European Commission, have put in place control measures, including vaccination, which have stopped the epidemic and caused the disappearance of almost all outbreaks in 2017. Nevertheless, the disease is still circulating at low levels in Turkey and Russia and therefore justifies continued used of measures to monitor it in the context of ensuring international health.

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