Cause animale, cause du capital
Auteurs
Résumé
Après dix mille ans de vie en commun, la domestication des animaux est remise en cause aujourd’hui d’une manière complètement inédite. Tout rapport de travail avec les animaux relèverait, par essence, de la domination et de l’exploitation et, au nom de l’éthique et de la justice, il faudrait « libérer » les animaux du spécisme comme ont été libérés les Noirs du racisme et les femmes du sexisme. La critique radicale de l’élevage actuellement portée par les théoriciens et par les militants ne vient pourtant pas de nulle part. Elle s’enracine dans la dynamique historique de l’industrialisation de l’élevage. Le creuset de la critique a été forgé par les productions animales elles-mêmes et par l’indéniable violence industrielle envers les animaux à l’œuvre depuis des décennies et qui conduisent aujourd’hui à l’agriculture cellulaire, c’est-à-dire à une agriculture sans élevage. La communication montrera comment s’est opérée cette dynamique d’exclusion des animaux de ferme et pourquoi la collusion d’intérêts entre multinationales et « défenseurs » des animaux concerne au premier chef les vétérinaires
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