Comment bien diagnostiquer les endométrites de la vache ?
Auteurs
Résumé
La contamination de la lumière utérine peu après le vêlage se manifeste par la mobilisation des défenses de l’animal et l’afflux de leucocytes dans la paroi de l’endomètre. Lorsque l’inflammation persiste au-delà de 21 jours, la vache est atteinte d’endométrite et ses performances de reproduction ultérieures sont altérées. Il importe donc d’évaluer de façon fiable la santé de l’utérus lors du contrôle d’involution. L’objectif du diagnostic est d’identifier un maximum d’animaux atteints et d’éviter de traiter par les antibiotiques les femelles qui n’en n’ont pas besoin. L’examen des sécrétions vaginales semble le mieux répondre à ces exigences dans le diagnostic des endométrites, la palpation transrectale restant subjective et l’utilisation de l’échographie utérine conduisant souvent à surestimer le nombre de malades. Nous recommandons l’examen systématique des sécrétions vaginales un mois environ après le vêlage.
Abstract
Natural defenses are mobilized in response to bacterial contamination of the uterine lumen after calving. A significant influx of leukocytes takes place in the endometrium, and subsequent reproductive performance of the cow may be impaired if endometritis persist beyond 21 days. A reliable diagnostic technique is needed to evaluate the condition of the uterus after calving. The objective is to identify diseased animals and to avoid treating females with antibiotics that do not need treatment. An examination of vaginal secretions appears as the most reliable technique to be used. It should be given preference over transrectal palpation or ultrasonography of the uterus which tend to overestimate the number of diseased animals. We recommend as a routine procedure, the examination of vaginal secretions approximately one month after calving.
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