Evaluation économique du plan Ecoantibio ; quelques exemples
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Résumé
A l’aurore du plan écoantibio2, l’évaluation économique du plan écoantibio 1 est menée à travers diverses études dont deux sont présentées ici. Premièrement, les données de facturation des structures vétérinaires ont été utilisées pour calculer le taux de marge nette (représente ce que rapporte (en net) un euro facturé) de chaque type d’activités (actes + délivrance et vente de produits). Les résultats montrent que la rentabilité nette des actes est limitée voire négative sous certaines hypothèses. La délivrance de médicaments permet de compenser fortement le taux de marge nette des actes, tant dans le secteur des animaux de rente et de compagnie. L’absence de connaissance claire des charges liées à chaque activité limite fortement la gestion économique rigoureuse de ces structures. Les résultats montrent aussi une très forte variation des situations entre cabinets vétérinaires. Deuxièmement, l’impact de la modulation de l’usage des antibiotiques en filière porc a été évalué à travers des enquêtes ciblés de différents acteurs de la filière et un modèle représentant la filière. Les résultats montrent que le plan écoantibio a joué un rôle significatif dans la baisse d’usage des antibiotiques, avec un objectif de baisse atteint. Les formations et rencontres ont un rôle clé dans le succès du plan. Les effets du plan ecoantibio1 sont d’ordre sanitaire, zootechnique (changement de pratiques), structurel et économique. La baisse d’usage observée dans la filière porcine entre 2011 et 2016 est associée à très peu de modification de la marge sur cout alimentaire par truie et par an.
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JNGTV 2014 Page 661
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