Indicateurs cliniques et paracliniques pour le pronostic des pyélonéphrites : étude rétrospective sur 140 cas référés à l’ENVT
Auteurs
Résumé
La pyélonéphrite est la conséquence d’une contamination ascendante des voies urinaires lorsque des bactéries d’origine fécale ou vaginale migrent à travers l’urètre vers la vessie, puis les reins. Les signes cliniques sont peu spécifiques, l’affection peut ainsi être difficile à diagnostiquer. Par ailleurs, les traitements curatifs peuvent être longs, coûteux, et fastidieux. La combinaison de ces deux facteurs nous a conduit à rechercher à l’aide d’une étude rétrospective descriptive des éléments cliniques et paracliniques pour affiner le pronostic de cette affection. La description clinique montre des signes peu spécifiques comme un amaigrissement, une déshydratation, une motricité ruminale légèrement diminuée, sans hyperthermie. L’analyse d’urine indiquait un pH urinaire basique, une hématurie, une protéinurie, sans la présence systématique d’anomalies macroscopiques de l’urine. La biochimie plasmatique a révélé une hyperprotéinémie et hyperglobulinémie, une alcalose métabolique avec hyponatrémie et hypochlorémie, ainsi qu’une hyperkaliémie, une hyperurémie et une hypercréatininémie. Les vaches avaient tendance à être légèrement anémiques sans variation significative de l’hémogramme leucocytaire. Enfin, l’urémie semblait être le seul paramètre à avoir une valeur pronostique. Une valeur d’urémie supérieure ou égale à 40 mmol/L est associée à un pronostic défavorable et à l’euthanasie. Si après 2 jours de traitement (antibiothérapie/fluidothérapie intensive), la valeur est inférieure à 20 mmol/l, le pronostic est favorable avec une meilleure probabilité de survie.
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