Influence de l’induction de l’oestrus sur la concentration cellulaire du lait de chèvre
Auteurs
Résumé
De nombreux éleveurs de chèvres utilisent un traitement d’induction et de synchronisation de l’œstrus. Cette étude se propose d’évaluer son influence sur la concentration cellulaire du lait de chèvre en relation avec la production laitière, le statut infectieux des demi-mamelles, le taux butyreux et le taux protéique. Les résultats montrent une augmentation significative de la concentration cellulaire en cellules somatiques durant le cycle œstral induit, avec un effet plus marqué pour les demi-mamelles infectées que pour les saines. Ce phénomène est vraisemblablement lié en partie à une diminution de la production laitière. Après la pose des éponges à J13 et J20, le taux butyreux est significativement diminué et le taux protéique augmenté. Ces résultats mériteraient d’être validés dans d’autres troupeaux, mais on peut d’ores et déjà considérer que l’effet de la synchronisation sur les concentrations cellulaires du lait de tank va dépendre de la prévalence des infections mammaires dans le troupeau considéré. La prise en compte d’une moyenne géométrique « glissante » permettrait d’en atténuer les effets négatifs pour le paiement du lait aux éleveurs.
Abstract
Many farmers use treatments to induce and synchronise oestrus. This study was conducted to investigate the influence of oestrus induction on the somatic cell count of goats’ milk and its relationship with milk production, the infectious status of half-mammary glands, milk fat and protein levels. The study showed a significant increase in the somatic cell count of goats’ milk during the induced oestrus cycle, with a greater effect in infected than in healthy half-mammary glands. This effect is linked in part to a decrease in milk production. After sponges were inserted on days 13 and 20, the fat content of milk was reduced while protein content increased. These results need to be confirmed in other herds, but it is possible to conclude that the effect of oestrus induction on somatic cell counts in bulk milk will depend mainly on the proportion of infected half-mammary glands in the goat herd. The use of a ‘sliding’ average would allow a reduction in the negative effects of high somatic cell count on the milk price paid to farmers.
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