Intérêt de la biologie moléculaire dans le diagnostic des infections respiratoires chez les bovins.
Auteurs
Résumé
Le diagnostic des troubles respiratoires infectieux des bovins nécessite le recours au Laboratoire. Dans les conditions de terrain, le délai entre le prélèvement et son analyse, les modalités de conservation et le choix de la méthode d’analyse peuvent influencer le résultat. Une étude comparative a été menée en Deux Sèvres sur 35 échantillons pulmonaires nécropsiques analysés par Immunofluorescence, ELISA, Immunochromatographie, Bactériologie et RT- PCR (Real Time Polymérase Chain Réaction) pour la recherche du VRSB (Virus Syncitial Respiratoire Bovin), IBR (Rhinotrachéite Infectieuse Bovine) , PI3 (Para Influenza 3), Mycoplasma bovis et Histophilus somni. La RT, PCR est plus sensible que l’Immunochromatographie et l’Immunofluorescence pour la détection du VRSB. L’Immunofluorescence, l’ELISA et la RTPCR sont comparables pour le diagnostic de l’IBR, quoique le nombre d’échantillons positifs de l’étude soit réduit. L’Immunofluorescence et la RT-PCR sont comparables pour le diagnostic du PI3, tandis que l’ELISA semble être moins sensible. Enfin, la recherche des bactéries Mycoplasma bovis et Histophilus somni est facilitée par la méthode RTPCR par comparaison à la bactériologie, notamment du fait de la possibilité de congeler l’échantillon avant l’analyse. Globalement, la RT-PCR semble autoriser dans de bonnes conditions, l’analyse de prélèvements pulmonaires conservés jusque 72 heures avant analyse, sous couvert du froid positif ou congelés. L’attention du praticien doit impérativement se porter sur le choix du site de prélèvement pulmonaire à proximité des lésions et sur sa taille qui doit autoriser la réalisation de toutes les analyses demandées.
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