Intérêt de l’immunisation active avec le vaccin Ovilis Pastovax® sur des agneaux en atelier d’engraissement dans le bassin de Roquefort
Auteurs
Résumé
Les pasteurelloses, dues à Mannheimia haemolytica et/ou à Pasteurella trehalosi, représentent une dominante pathologique de l’élevage ovin. Les pasteurelloses sont la maladie dont l’importance est certainement la plus lourde en élevage ovin (5). Deux formes cliniques principales sont rencontrées en élevage ovin (6, 8) : • une forme respiratoire enzootique, comparable à ce que l’on peut observer chez les bovins, responsable de mortalités et de lésions pulmonaires • et une forme septicémique chez les agneaux. Les pasteurelloses concernent tous les types d’élevage, toutes les classes d’âge, avec un impact particulièrement marqué pour les agneaux en bergerie. Les agneaux de Roquefort sont des agneaux sevrés précocement vers l’âge de 4 semaines puis engraissés dans des ateliers d’engraissement pour être abattus vers l’âge de 100 jours à un poids de 35 kg en moyenne. Le stress du sevrage et de l’allotement, la densité élevée d’animaux de statuts infectieux différents dans un même bâtiment et avec des conditions d’ambiance souvent insuffisantes, rendent ces agneaux particulièrement sensibles aux pasteurelloses. Dans cette filière, les pasteurelloses (septicémique et pulmonaire) représentent plus de 25% des pertes directes par mortalité et entraînent de nombreuses pertes indirectes (traitements mis en place, retards de croissance et lésions pulmonaires responsables de saisies à l’abattoir). Lorsque les agneaux sont atteints de lésions chroniques, ils deviennent des non valeurs économiques (14). Ainsi, l’impact global de la pathologie pulmonaire (pertes directes et indirectes) est estimé à 10,57F (1,61
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JNGTV 2015 Page 265
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