La traite des vaches laitières une fois par jour et la traite bi-quotidienne à intervalles de temps très inégaux.
Auteurs
Résumé
La monotraite diminue la production laitière de 25% à 40% selon le stade de lactation, mais elle enrichit le lait en matières grasses (surtout) et en protéines (souvent). Elle provoque un inconfort chez les vaches en début de lactation, et semble moins gênante au pâturage. La monotraite en début de lactation améliore les performances de reproduction, probablement en raison du meilleur bilan énergétique des animaux. A court terme (quelques semaines), elle accroît légèrement la concentration des cellules somatiques dans le lait. Sur une lactation entière ou plus, il semble s'y ajouter un accroissement ni systématique, ni alarmant du nombre de mammites. A certaines conditions, la monotraite n'affecte pas le revenu de l'éleveur, du moins dans les conditions économiques qui prévalaient il y a quelques mois. En traite bi-quotidienne, la baisse de production laitière s'accroît quand les intervalles de temps entre les traites deviennent plus inégaux, mais de façon modérée : 5% et 12% pour des intervalles de 5h/19h et 3h/21h respectivement, comparativement à un écart de 10h/14h, en phase descendante de la lactation ; 10% pour un intervalle de 5h/19h sur l'ensemble de la lactation. La composition moyenne du lait ne semble pas affectée. Ces données, issues de stations expérimentales, gagneraient à être validées par des observations de terrain.
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