Le parasitisme d’intérieur chez les bovins : actualités sur l’épidémiologie et les méthodes de diagnostic
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Résumé
Le parasitisme d’intérieur prend une importance médicale et zootechnique grandissante en élevage bovin, du fait de l’accroissement de la taille des cheptels et des modifications survenues dans les systèmes d’élevage. Parmi les parasitoses affectant principalement les sujets de 1 à 3 mois, la strongyloïdose et la coccidiose doivent être évaluées par coproscopie, de façon optimale. L’influence du liquide de flottation utilisé est notoire : il apparaît notamment que les liquides de densité > 1,3 provoqueraient l’éclatement des oeufs de Strongyloides et et induiraient ainsi de nombreux résultats faux négatifs. Par ailleurs, il est maintenant évident que le diagnostic qualificatif de coccidiose (diagnose formelle des espèces et notamment identification de E. bovis et E. zuernii) doit désormais prévaloir sur la numération quantitative. L’identification des nématodoses, fréquemment facteurs initiateurs et favorisants de l’expression des protozooses, permet de concevoir des plans de contrôle adaptés à chaque cheptel (ou à chaque lot).
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