Les bases de l’alimentation de la femelle de race bovine allaitante en fin de gestation : les bases théoriques.
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Résumé
En élevage allaitant, l’alimentation doit conjuguer moinsdisance économique avec optimisation de la productivité. A ce titre, le dernier trimestre de gestation chez la femelle de race bovine allaitante est une période stratégique. En effet, les besoins énergétique et protéique de la femelle de race bovine allai- tante augmentent de 40% au cours de cette période. Dans le même temps, la capacité d’ingestion de la femelle est réduite de 30 à 35% par rapport à sa capacité maximale. L’amélioration de la densité énergétique et protéique de la ration dans les dernières semaines qui précèdent le vêlage est indispensable. Il est toutefois possible de moduler les apports. L’objectif énergétique est d’atteindre une note d’état corporel supérieure ou égale à 2.5 sur une échelle de 1 à 5 (2.75 pour les primipares) sans que le déficit énergétique cumulé n’excède 200 UFL entre le vêlage et la mise à la reproduction. La couverture minimale des besoins protéiques est évaluée au deux tiers des recommandations et le déficit cumulé acceptable en PDI à 15 kg. La mise à disposition de sel est indispensable. Un apport supra nutritionnel de magnésium est bénéfique en toute fin de gestation. Enfin, lorsque l’accès quotidien à un minéral répondant aux apports journaliers recommandés est utopique, le recours à une cure minérale peut être envisagé.
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