Les dangers parasitaires de l’Abeille mellifère Apis mellifera Linné 1758 Situation française avant 1982 : équilibre de l’écosystème colonial, notion d’évolution/coévolution
Auteurs
Résumé
Les connaissances sur les bio-agresseurs (dangers biologiques) évoluent au quotidien et sont liées au développement des outils scientifiues et diagnostiques. Si les bio-agresseurs visibles à l’œil nu sont connus des éleveurs sans doute depuis la domestication, les bio-agresseurs de petite taille ont été décrits plus récemment. Ces dangers biologiques, plus ou moins spécifiues d’hôtes, ont co-évolué avec ceux-ci. Dans ce processus de coévolution, il faut tenir compte des fitres de rencontre et de compatibilité de ces binômes. L’Homme bouleversant sans cesse les écosystèmes, les systèmes « hôte/bio-agresseur » sont également impactés. Ainsi chez l’Abeille mellifère Apis mellifera, les dangers biologiques ont été décrits au fi des ans, mais depuis la fi du XXe siècle des faits nouveaux se multiplient. Le bouleversement des écosystèmes par l’Homme, par exemple : le transport de matériel biologique, la contamination chimique de l’environnement et le réchauffement climatique, semble à l’origine de bon nombre d’évolutions, et notamment du déclin des pollinisateurs. Si de nombreux scenarii sont évoqués, des travaux supplémentaires ou en cours, notamment sur l’adaptabilité des insectes dans des écosystèmes en perpétuelle évolution, devront permettre d’avancer sur les origines de la défaillance du cheptel apiaire dans les zones anthropisées.
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