Modifier le cycle de production-reproduction : des lactations longues pour les vaches laitières ?
Auteurs
Résumé
Le raccourcissement de la période sèche et le retardement de la mise à la reproduction augmentent l'un et l'autre la durée des lactations et poursuivent globalement les mêmes objectifs : améliorer la santé et la fertilité des vaches sans diminuer sensiblement leur production de lait. Le tarissement court a une influence sur la structure de la mamelle et du rumen entraînant un moindre déficit énergétique en début de lactation. Il est ciblé plus particulièrement sur les multipares. La reproduction retardée réduit les risques sanitaires à la racine en diminuant la fréquence des événements où l'animal est particulièrement exposé : arrêt de la traite, période sèche, vêlage. Il décale la mise à la reproduction à une période de balance énergétique positive. Il réduit l'impact négatif de la gestation sur la lactation. Il est indiqué prioritairement chez les primipares qui, du fait de la persistance de leur production, produisent plus de lait par année lorsque l'IVV est volontairement allongé à 18 mois. Des questions restent à éclaircir : effets sur plusieurs lactations, incidence sur le travail, compatibilité avec les vêlages groupés, intérêt dans les systèmes herbagers. Une étude est en cours à la station expérimentale de Trévarez.
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