Peut-on soigner efficacement sans ces antibiotiques ? retour d’expérience d’un confrère “porc” qui n’utilise plus les C3/4G.
Auteurs
Résumé
Les vétérinaires exerçant en porc et membres soit de la SNGTV, soit de l'Association des Vétérinaires exerçant en Productions Organisées ou bien encore de l'Association Française de Médecine Vétérinaire Porcine, ont décidé consensuellement d'arrêter l'utilisation des C3G C4G en pathologie porcine. Seul, un cas d'extrême urgence respiratoire avec forte suspicion d'actinobacillose peut justifier le recours à ces molécules. Avec deux ans de recul, était-il utopique de prendre cette décision ? A l’époque, les C3G et les C4G paraissaient indispensables avec des indications majeures : Le traitement injectable des arthrites du porcelet notamment les arthrites suite aux complications des soins des premiers jours (coupe des queues, castration, …). Une présentation retard du Ceftiofur permettant en plus une parfaite observance du traitement. Très vite, beaucoup de vétérinaires et d'éleveurs ont trouvé là une solution efficace et systématique. Le traitement injectable des cystites et des métrites colibacillaires rebelles jusque là à beaucoup d'autres traitements antibiotiques. Le traitement injectable de la pneumonie aiguë à actinobacilles ou à pasteurelles. Aujourd'hui, on peut affirmer qu'il est possible de se passer des C3G et C4G en porc. Un gros travail a été accompli par les vétérinaires et les éleveurs pour réduire le recours aux antibiotiques sur ces trois cibles principales : Action sur le confort du porcelet sous la mère et la qualité des soins, Actions sur les alternatives à l'antibiothérapie pour les infections urinaires, Action sur une meilleure connaissance de la sensibilité aux antibiotiques des principaux germes respiratoires.
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