Risques pour l’environnement et l’utilisateur des antiparasitaires externes pour ruminants : données actuelles et recommandations
Auteurs
Résumé
L’émergence ou la recrudescence de certaines maladies conduisent les vétérinaires à prescrire entre autres des traitements antiparasitaires externes (APE) sous forme de bains, douches, pulvérisations (BDP). Les substances actives des médicaments actuellement autorisés sont des organophosphorés, des pyréthrinoïdes ou encore des inhibiteurs de la croissance larvaire. Les travaux de l’Anses (1) ont permis d’établir des modalités d’utilisation des APE de façon à minimiser leur impact sur les professionnels exposés et l’environnement, en préconisant des méthodes alternatives quand cela a été possible, et en proposant des recommandations précises sur la gestion des reliquats et effluents de traitement. Il a été mis en évidence la nécessité de mettre en place des outils permettant de réduire les intrants antiparasitaires. L’une des principales mesures proposées est la mise en place d’un plan national et européen « Écoantiparasito » qui permettrait une prise de conscience de l’urgence d’agir aux différents utilisateurs et de soutenir une démarche plus respectueuse des utilisateurs et de l’environnement en favorisant la réduction des intrants.
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