La contention et l’anesthésie locale lors de la castration debout.
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Résumé
La castration du cheval est un acte courant, généralement de convenance. De nombreuses techniques ont été développées : toutes présentent des avantages mais également des inconvénients. La castration debout peut être réalisée presque partout et est beaucoup plus économique. En revanche elle nécessite un aide expérimenté, un cheval correctement manipulé, une bonne contention physique et chimique et la réalisation d’une anesthésie locale. Le propriétaire doit être correctement informé des risques liés à cette technique et les accepter. La tranquillisation fait appel à l’association de l’acépromazine et des alpha 2 agonistes, souvent complétée par un morphinique. Ni trop, ni trop peu : les doses doivent être utilisées à minima, juste assez pour s’assurer la coopération du patient sans trop perturber la station. Le praticien doit être capable, en cas de complication, de réaliser une anesthésie générale, immédiatement. L’anesthésie locale doit permettre d’insensibiliser la peau et le cordon testiculaire. Sa réalisation sous-entend une bonne préhension des testicules, ce qui nécessite une bonne préparation du cheval et un positionnement particulier de l’opérateur qui doit lui assurer aisance et sécurité. Avec un peu de pratique, c’est une technique sûre et rapide qui plait aux propriétaires et inspire un certain respect de leur part.